Bertrand Morain (2015-2018) - Sciences Politiques
30/04/2020 00:00
C'est après un baccalauréat littéraire, que j’ai intégré en septembre 2015 l’hypokhâgne du Lycée Honoré de Balzac. Je peux d’abord affirmer que j’ai été durant ces trois années très heureux. La classe préparatoire peut se définir en un mot : l’interdisciplinarité. Ce fut pour moi, à la fois l’occasion d’approfondir des disciplines déjà abordées au lycée et de découvrir d’autres champs de connaissances qui me semblaient alors inaccessibles.
L’hypokhâgne est un vrai choc intellectuel. On doit d’une part faire face à un flot de connaissances et de l’autre apprendre à maitriser l’exercice de la dissertation ou du commentaire de texte. Cependant, c’est loin d’être un moment insurmontable, bien au contraire. On profite d’une émulation collective qui invite à se dépasser et les professeurs accompagnent personnellement chaque élève volontaire. La khâgne est une nouvelle étape, j’ai choisi l’option histoire/géographie, ayant une affinité pour ces deux disciplines. C’est une année scolaire plus intense que l’hypokhâgne du fait de la finalité des concours. Une nouvelle étape dans le cheminement intellectuel.
Ils sont l’aboutissement de deux ou trois années de travail. Pour ma part, n’ayant pas été reçu dans les écoles que j’escomptais et ne voulant pas directement intégrer l’université en troisième année de licence, j'
Actuellement en M2 de science politique, parcours « études politiques », je pense passer le concours de l’agrégation en Histoire ou postuler à un autre master 2 plus professionnalisant. Dans mon cas, la classe préparatoire m’a très bien préparé au parcours universitaire et m’a procuré toutes les clefs nécessaires pour toujours avoir le choix.