Isabelle N'diaye (2012 à 2015) - Master Aménagement du Territoire

12/06/2016 16:18

J'ai décidé d'entrer en classe préparatoire littéraire après une première année à l'université. J'ai fait le choix de la prépa pour pouvoir gagner en culture générale mais surtout en savoir-faire méthodologiques. Dans la mesure où j'avais déjà une année de plus que les bacheliers de l'année, j'ai postulé via APB à une prépa à taille humaine en dehors des classiques Louis-Le-Grand, Fénélon, Henri IV, dont les "on dit" laissaient régulièrement paraitre des avis mitigés par les anciens. 

Mes trois années à Balzac m'ont totalement confortée dans ce choix, dans la mesure où l'équipe pédagogique a toujours été proche de nous, de nos évolutions scolaires mais surtout proche de nous humainement. A aucun moment, je ne me suis sentie sous une pression malsaine ou dans un trop plein de concurrence avec les camarades. Bien au contraire, quelque soit le niveau de chacun, tout au long des trois années, nous avons été solidaires, sur le même bateau, à voguer entre les délicieux cours de littérature en hypokhâgne, les horaires tardifs des bibliothèques de Paris et les concours. J'ai particulièrement apprécié l'ouverture d'esprit de la prépa à Balzac. Une ouverture d'esprit qui s'est ressentie à la fois dans les méthodes d'apprentissage, les thématiques et manières de voir des professeurs, qui nous encourageaient davantage à l'esprit critique qu'au bachotage pur et simple, et enfin, une ouverture d'esprit face à la multiplicité de concours préparés. En effet, à Balzac, il ne s'agit pas de nous enfermer dans la préparation de L'Ecole Normale uniquement, mais bien de nous montrer la pluralité d'écoles existantes, de réaffirmer qu'il y a une vie pendant et après la prépa, et que nous en sommes les acteurs principaux. La vie pendant la prépa est une réalité. Par exemple, j'ai été impliquée associativement pendant ma première année de khâgne. Bien sûr, les nuits étaient plus courtes et les joues plus creusées, surtout à l'approche du concours. Mais cela m'a permis de garder un pied dans " la vraie vie" et a été très apprécié dans mes expériences ultérieures.

J'ai intégré un master de Sciences Po Bordeaux à la suite de ma khûbe. Je pense que la spécialisation en histoire-géographie a été précieuse, tellement précieuse qu'il m'était impossible de m'en rendre compte pendant la prépa. Jusqu'à présent, les théories utiles en culture générale, ou encore les points structurants d'aménagement du territoire auxquels je me réfère quotidiennement sont issus à la base de la classe préparatoire à Balzac. Aux détracteurs de la prépa qui diraient qu'elles n'est pas assez professionnalisante je ne saurais que souligner l'inexactitude de ces propos : d'une part parce que la prépa offre de véritables bases (et bien plus) qualitatives aux élèves et surtout parce que la prépa nous encourage à développer nos propres méthodes de travail et nos propres centres d'intérêts. Aujourd'hui, je suis sur le point de commencer un stage dans une structure d'intérêt public, autour des Zones d'Aménagement Economique, je réfléchis doucement à l'idée d'effectuer un stage à l'étranger pour me spécialiser sur les innovations en matière de politique d'accès à l'habitat, le tout en étant consultante pour la Junior Entreprise de l'école. Bref, il y a une vie après la prépa et la vie pendant la prépa ne peut la rendre que plus savoureuse.

 

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