Estelle Memheld (2016-2019) Etudes Européennes
18/08/2020 00:00
Après l’obtention d’un baccalauréat ES en 2016, j’ai intégré la classe préparatoire littéraire de Balzac. Mes motivations étaient alors encore floues; ne sachant pas dans quelles disciplines me spécialiser, la classe préparatoire me semblait adéquate : pluridisciplinarité, continuité avec le lycée et promesse d’enrichissement culturel. Ainsi, j’ai passé trois années au sein de la CPGE littéraire de Balzac où j’ai choisi en khâgne de suivre la spécialité histoire – géographie.
Ces trois années ont été très riches et m’ont permis d’en apprendre plus, à la fois culturellement, mais également sur moi-même et ma façon de travailler. Il est vrai que mon hypokhâgne a été déstabilisante : être confronté au travail et à la rigueur pour la première fois est souvent compliqué mais par la suite, j’ai su m’épanouir et rencontrer des personnes merveilleuses. Ainsi, j’ai acquis des méthodes de travail et d’apprentissage me permettant aujourd’hui de ne plus être dépassée et d’être bien plus organisée. Je pense que ce qui me fait le moins regretter mon passage en classe préparatoire est l’immense culture générale que j’ai pu acquérir : la pluridisciplinarité et les excellents professeurs de Balzac m’ont permis de devenir curieuse et le travail, qui peut sembler intense à premier abord, m’a appris à élever mon esprit au-delà de ce qui me semblait acquis. Je ne regrette en aucun cas mon choix, car en plus d’avoir été accompagnée par un collège professoral à l’écoute et altruiste, j’ai pu rencontrer des camarades généreux et sympathiques.
Après mes trois années en prépa khâgne hypokhâgne au lycée Balzac, j’ai pu intégrer le Master d’Etudes Européennes de l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, master pluridisciplinaire (histoire, droit, économie et science politique) spécialisé dans l’étude de la construction européenne et son actualité. Bien que certaines disciplines m’étaient presque inconnues, grâce à la rigueur acquise à Balzac, ces dernières n’ont pas été un obstacle, bien au contraire.